giovedì 26 marzo 2020

Il faut un grand homme pour aimer une petite enceinte

Beauté de la limite et qualité de l’illusion.



La technique bonsaï, née en Chine et perfectionnée au Japon, est liée à ce que les orientaux  appellent seishi: l’art de donner une forme, de cultiver, de pratiquer les techniques les plus variées en respectant toujours la plante.

Les bonsaïs sont donc de la nature vivante, de petits arbres qui, malgré les dimensions contenues, expriment toute l’énergie qui est renfermée dans une grande plante.

Le bonsaï est une œuvre d’art jamais terminée: la plante continue à pousser, à se modifier et il faut donc veiller sur elle constamment.

Il est très important qu’un bonsaï évoque pour qui le regarde une sensation de force, de maturité, et notamment de profonde paix et de sérénité. 

Maintenant arrêtons-nous juste un instant et demandons-nous: le bonsaï est-il une précise reproduction d’un vrai arbre? 

Certainement pas, il n’y a ni insectes, ni oiseaux qui ne se posent sur ses branches, il ne fait pas partie d’un écosystème et puisqu’on l’observe de haut en bas il ne reproduit pas la même perspective qu'un vrai arbre.

Cependant notre bonsaï nous offre la possibilité d’avoir une relation particulière avec l’arbre réel qu’il représente, et cette relation, pour être maintenue, a besoin de soins continus et spécifiques afin qu’il puisse toujours continuer à nous donner l’illusion d’être, à sa façon, vrai.

La création et l’entretien d’un bonsaï reposent sur le même processus que la création musicale chez soi.

Miniaturiser pour étendre c’est cela le paradoxe de l’art: alors que la musique est miniaturisée, et elle l’est toujours, elle peut aussi acquérir et étendre en intensité et en pathos, indépendamment de la nouvelle dimension acquise.

Nous devrions évoluer, de l’aspiration utopique de recréer l’événement réel chez soi à l’accessible réalité d’un sublime bonsaï musical. 

J'ai toujours été fasciné par le fait de recréer en petit la capacité évocatrice du grand. 

J’ai toujours deviné, en dépit des limitations physiques, les incroyables potentialités d’une petite enceinte, des petits haut-parleurs, sans comprendre le pourquoi de cette potentialité qui, bizarrement alors, n’arrêtait jamais de me convaincre.

Aujourd’hui tout m’apparaît rationnellement : c’est la beauté de la limitation. 

Sans limitation il n’y a pas d’art, elles sont bien connues les limitations des petites enceintes et on s’attend toujours à peu de leur part, mais c’est peut-être cela qui les rend magiques, leur capacité à recréer à travers une sublime reproduction du registre moyen, une magie musicale qui, souvent, est inconnue aux systèmes de grande dimension très étendus.

La mission du concepteur, et ensuite de l’utilisateur, est de savoir extraire des émotions de ce qui peut paraître peu disponible: jamais, dans n’importe quelle forme d’art, la nécessité de miniaturiser a représenté une limite dans la tentative de répliquer l’essence du réel, c’est même plutôt le contraire.

D'une recherche initiale et simpliste de fidélité absolue à l'événement original, aujourd’hui la science de la reproduction audio à tendance à la re-creation d’un évènement générateur d’émotions et de participation, une forme d’art qui met l’utilisateur passionné dans le double rôle de créateur et bénéficiaire de l’œuvre. L’enceinte acoustique acquiert un rôle fondamental dans la tentative de traduction d’un événement en une émotion.

Il est inutile de répéter que n’importe quelle enceinte acoustique est un compromis.

J’ai écouté et utilisé récemment les Quad ESL 57: comment fait-on pour ne pas admettre qu'elles ont des limitations ? Cependant, même aujourd’hui, ce sont des références pour la naturalité du registre moyen !

Toutes les typologies d’enceintes sont des compromis: les haut-parleurs large bande, compromis sérieux… mais qui font des choses que d’autres ne peuvent pas faire; les grandes enceintes à chambre de compression, compromis sérieux également mais ici encore qui peuvent faire des choses dont les autres sont incapables !

Si on crée de grandes enceintes, nous aurons à faire avec de grands meubles qui absorbent l'énergie, et avec des problèmes de cohérence pour la multiplicité des voies.

Si on cherche un haut rendement, on va perdre de la profondeur dans le registre grave et nous courons le risque d’avoir des colorations.

Il ne faut surtout pas oublier le problème principal, la relation entre l’environnent et l’enceinte acoustique, ce qui est une épreuve pour les enceintes avec une extension du registre grave très profonde.

Toutes les enceintes ont leur personnalité qui, toutefois, n’est pas dissociable de celle de leurs appareils complémentaires et de l’environnement d’écoute où elles s’expriment. 

Le vrai problème n’est pas la technologie de tel ou tel appareil mais l’accordage du tout.

L’accord est le fondement de la musique, l’accordage est le fondement d’un instrument musical, l’accordage est aussi le fondement d'un reproducteur de musique qu’il s’agisse d’un seul élément ou du système complet.

Accord du filtrage, accord des haut-parleurs, accord de la caisse, accord de la qualité des composants, une reproduction musicale qui veut faire participer l’auditeur ne peut pas faire abstraction de l’accord de la singularité et de la multiplicité de ses parties. 

Quel est le but ?

La qualité de l’illusion!

Il est paradoxal que, souvent, la qualité de l’illusion soit compromise par la tentative de s’approcher de la réalité, comme par exemple le fait de vouloir convertir en couleur un film ou une photo en noir et blanc !

Une image en noir et blanc peut avoir une puissance évocatrice qui lui serait normalement impossible d’avoir à cause de ses évidentes limitations.

Dans ce cas aussi l’accord est fondamental: la très fine analyse et la mise au point de la gradation des tonalités, le contrôle du photogramme, la cohésion des gris, sont générés par l’accord optimal de tous les éléments techniques: les optiques, le papier, le développement, l’impression, etc.

Si un détail change, il faut tout revoir !

Il y a une interdépendance entre le processus photographique et la procédure d’assemblage d’un élément ou d’un système audio complet.

Tout est finalisé à la création d’une métaphore et non pas à la création de la réalité ou du réalisme.

Et c’est justement la qualité de cette métaphore qui compte.

La nécessité d’une limite afin que l’imagination puisse émerger et dominer est une propriété fondamentale de l’essence de la métaphore! 


Franco Serblin 



Avec Franco depuis la fondation de Sonus Faber dans la première moitié des année 80, nous avons partagé certains principes de base concernant l’art de la reproduction musicale. 

Cet article, élaboré et rédigé ensemble, reprend la summa de sa propre pensée, et il était destiné à être publié dans la brochure des enceintes “Accordo”, sa dernière œuvre, par laquelle il avait choisi de retracer son parcours initial de simplicité et beauté. 

Cet écrit, s'il reprend parfaitement sa pensée et la philosophie qui l'avait inspiré, fût considéré par Franco, de part sa modestie innée et son humilité, excessivement prétentieux, et il ne voulut pas qu’il soit publié.


Giuseppe Scardamaglia 



Traduction par Matteo Rinadi et Anne-Hélène Chereil

venerdì 6 luglio 2018

Lorenzo Russo, Full Moss System




Il Suono Musicale

Testo di Lorenzo Russo

Qualcuno ha mai visto strumenti di misura nel corso dei millenni?

Il teorema di Fourier vale per il suono fisico...

Il suono fisico può essere descritto tramite la risposta in frequenza,
perfettamente corrispondente alla descrizione nel dominio del tempo

Perché ivi la durata dei suoni non ha importanza in quanto il sistema per il
suono fisico è invariante!

Per il suono fisico il mascheramento non esiste ed i suoni si sommano tutti!

... il suono fisiologico ed il suono musicale che moss... primo al mondo,
ha distinto e sistemizzato fino a pervenire alla esatta definizione di suono musicale:

"il suono musicale è una storia spazio temporale che l'ambiente costruisce
a partire da quanto emesso dallo strumento."

La definizione di Fourier toglie lo svolgimento temporale, è corretto farlo se
il sistema è invariante, se cioè il valore della grandezza all'istante considerato
non dipende dalla storia accaduta fino all'istante precedente.

Quello che lo strumento emette nello spazio è e sarà ignoto per l'eternità...
la storia che costruisce l'ambiente è e sarà ignota per l'eternità...

I conti si fanno nel cervello... il quale fa le sottrazioni ed orienta l'attenzione...
più altre cose... fuori dal cervello e prima della elaborazione intellettiva emozionale
il suono musicale non esiste perchè non si è formato...

...statistica è quando risultato converge secondo previsione...

Le altre sono elaborazioni a posteriori...
media, varianza, scarto quadratico medio...
è caos organizzato senza una manipolabilità previsionale...
e sono ben altra cosa...

Esistono informazioni nella aggregazione dei dati che non sono contenute nel singolo individuo del lotto...
informazioni di relazione che non esistono di per se...
appunto sono di relazione...
sono elaborazioni non contenute nel segnale...

Per rifarsi al suono musicale...
il suono musicale non sta nei segnali misurabili sta nella elaborazione dei segnali, dopo averne estratto i significati...
c'è il suono.

La sequenza, la serie non sta nei singoli numeri e nella loro disposizione sta nella regola che li unisce e nella capacità di cogliere e dare significato alla regola.

Tutta roba per il cervello...
non per gli strumenti.

Ing. Lorenzo Russo















Report di Paolo Caviglia


 Prima di iniziare la descrizione dell'ascolto dell'impianto Full Moss vorrei premettere (ad uso di chi non mi conosce) che:

•Ho iniziato ad interessarmi dello "stereo"nell'anno 1971 
•Ho iniziato ad interessarmi all' "alta fedelta" nell'anno 1972 
•Mi guadagno da vivere progettando e costruendo apparecchiature elettroniche 
•Per ragioni familiari ho iniziato ad ascoltare musica dal vivo dall'età di 9 anni (polifonia rinascimentale e grande repertorio organistico)
Questo solo per precisare che non sono sceso dal presepe l'altro ieri, che è un po' difficile che scambi la tecnologia evoluta con la magia ("citazione colta" da A.C Clarke) e che -forse- ho qualche familiarità con la musica eseguita e non solo riprodotta.

Come forse saprete sono gentilmente stato invitato dall'Ing. Russo ad ascoltare l'impianto Full Moss e, dato che sono una personcina assai curiosa, ho immediatamente accettato l'invito.
L'Ing. Russo da me conosciuto è persona assai affabile e cordiale, ben lontano dall'imagine di "orco in*****so" che può apparire dai Forum.

L'impianto ascoltato è installato in un normale soggiorno di appartamento condominiale, dalla superficie di circa 28-30 mq non isolato dall'esterno (niente doppie pareti o pavimento flottante).
La sistemazione dell'impianto parte dal collegamento del cavo di alimentazione al contatore ENEL. Tutti i cavi di collegamento di rete, dall'interruttore generale che segue il contatore, sono cavi MOSS.
Le elettroniche utilizzate sono elettroniche commerciali, progettate negli anni '70; il pre pre e il preamplificatore sono a stato solido e il finale di potenza è a tubi (potenza di uscita: 50 W).
Le elettroniche sono "coriandolizzate", cioè divise in tutti gli elementi costituenti (circuito stampato, trasformatore, alimentatore, tubi elettronici ecc). ognuno dei quali è sospeso elasticamente ad un trespolo in alluminio.
Le elettroniche, pur derivando da apparecchi commerciali sono state pesantemente modificate in termini di selezione dei componenti e smorzamento dalle vibrazioni.
I cavi di segnale e di potenza sono cavi MOSS.Pur con le elettroniche smembrate non si ascolta alcun fruscio e ronzio in assenza (o sovrapposto) al segnale.

Le "casse acustiche" (chiamiamole così) sono a tre vie. il mobile per le note basse è a forma di tronco di piramide, realizzato in fusione di alluminio, con lo spessore di 3 cm
L'altoparlante per le note basse ha un diametro di 17 cm. Gli altoparlanti per le note medie e acute sono sospesi esternamente al mobile.
L'intera struttura è ricoperta di feltro di lana e sospesa su tre "gambe" (tre molle ad aria con il loro serbatoio di espansione).
Il crossover è sospeso elasticamente all'esterno del mobile.


Nella stanza sono disposti i famosi "totem" in feltro e le sedie per l'ascolto; una parete laterale è interamente coperta da una libreria.

La sorgente con cui si sono compiuti gli ascolti è il giradischi MOSS Eldorado sospeso su base sismica MOSS e su molle ad aria, utilizzante una testina Dynavector Karat "integrata" nel braccio di lettura.

La stanza

La stanza di ascolto, pur essendo ben dotata di strutture assorbenti (i famosi "totem") in feltro di lana non ha nulla di una "camera anecoica" (io visitai -è ovvio- una piccola camera anecoica, tempo fà e quindi so come è e come ci si sente all'interno di essa).
Nella stanza si può tenere una normale conversazione tenendo il volume di voce basso o normale e non c'è nulla che la faccia apparire, all'orecchio e al cervello, come un ambiente acusticamente anomalo.

La posizione di ascolto

Il particolare tipo di impianto consente l'ascolto realistico su un fronte sonoro ben più ampio di quello di un normale impianto stereo. La posizione "più compromettente" (vedremo poi perchè) e quella sul vertice del classico triangolo equilatero della stereofonia. In questa posizione nella stanza è presente una poltrona, circondata da strutture asorbenti in feltro.
Nella stanza è presente anche un divanetto, posto in un angolo.

Il materiale musicale

L'ascolto è stato effettuato con dischi di varia età e "lignaggio" (Archiv, EMI, DGG, ma anche i Grandi della Musica di Curcio Editore e altri di musica leggera o rock); con tutti i dischi citati si è realizzato un ascolto "ottimale".
L'ascolto non è stato di tipo "audiofilo-compulsivo" (i primi 10 secondi di ogni brano), ma si è protratto per l'intero brano o per l'intera facciata del disco.

Si dice spesso che gli impianti migliori non possano essere ascoltati con esecuzioni scadenti, perchè di esse verrebbero evidenziati solo i difetti.

Con l'impianto Full Moss abbiamo ascoltato dischi da 50 centesimi (Curcio Editore) ottenendo gli stessi risultati dei dischi di migliore qualità per quanto riguarda la registrazione.Si è anche ascoltato il classico "disco inascoltabile" sugli impianti stereo classici: un EMI registrato negli anni '70 (dischi "compressissimi" e giudicati di dinamica nulla).

L'unica differenza rispetto agli altri ascolti è stata la comparsa (a mia sensazione) di uno "strato di rumore" pesantemente compresso, ma comunque "separato" dalle linee sonore dell'esecuzione orchestrale originale e pertanto assolutamente non fastidioso.

L'ascolto - generalità

Passiamo adesso alle note di ascolto -durato ben quattro ore- premettendo già che lo stesso si è dimostrato "sconvolgente" (dei pregiudizi, delle credenze, dell'estetica musicale e anche dello spirito).

La prima cosa notevole è questa: normalmente si dice che un buon impianto hi-end "porta l'orchestra (o il gruppo, o il cantante) in casa".
L'impianto Full Moss porta invece l'ascoltatore nell'ambiente in cui il brano è stato registrato.

Questa è LA rivoluzione copernicana dell'ascolto (e non è la sola !).

La seconda cosa notevole che rende l'impianto differente da tuti gli altri, è il fatto che esso svincola completamente dalla posizione di ascolto ottimale.
Se si ascolta nella posizione centrale classica dello stereo si otterrà un immagine "centrale", se ci si sposterà in altre posizioni l'immagine (come a teatro) si sposterà in maniera congruente all'ambiente di ascolto.
Ascoltando da un lato della stanza (nell'angolo) si avrà l'immagine stereo come "vista di lato" in maniera perfetta e tutto questo senza l'implementazione di tecniche DSR o similari negli altoparlanti.
Mi spiego meglio con un piccolo esempio: ascoltando un brano di Alessandro Scarlatti suonato al clavicembalo, l'ascolto dalla posizione centrale mostrava chiaramente il coperchio aperto del clavicembalo, con le corde gravi ed acute pizzicate nel giusto ordine. Ascoltando lo stesso brano dal divano nell'angolo si sentiva chiaramente l'ascolto "dietro il coperchio" del clavicembalo stesso (chi conosce il clavicembalo "dal vivo" sa cosa voglio dire), ma senza alcuna alterazione nella posizione delle corde vibranti.

Sensazione sonora

La sensazione sonora che si ha ascoltando l'impianto Full Moss è intensissima; io credo che il cervello, liberato dalla grande fatica di dover far congruire le informazioni sonore in un ambiente "disturbato" (cfr.: mascheramento) , possa acquisire direttamente il messaggio musicale.
L'effetto può essere devastante, credetemi !
Quando l'Ing. Russo mi descrisse l'impianto, mi parlò della "poltrona centrale" avvertendomi che il sedersi lì avrebbe potuto farmi uscire di testa; al momento pensai: "si, vabbè...", ma poi dovetti ricredermi.

In quella poltrona, direttamente posizionata verso gli altoparlanti, l'eliminazione del mascheramento provoca al cervello una specie di sovraccarico di sensazioni che non passa attraverso la mediazione culturale (non saprei descrivere altrimenti l'effetto).
In parole povere, anche un tipo come me che ha la sensibilità media di un orso marsicano, si è ritrovato quasi a piangere all'ascolto della Suite Scozzese di Bruch, eseguita da David Oistrakh,senza poter costringere la parte cosciente del cervello ad erigere una barriera tra me e le emozioni.
Quello che sto dicendo non fa parte di una recensione hi-end, ma è piuttosto qualcosa che richiede uno studio neurologico (e non sto affatto scherzando !)

Dinamica dell'impianto

Questo nuovissimo metodo di ascolto, che non pertiene più la sfera dell'acustica o dell'elettronica, causa anche una revisione del concetto di dinamica.

La dinamica di questo impianto non è più una "variazione di livelli sonori", ma si può descrivere come "una variazione di intensità espressiva" (non si può andare oltre, a parole, bisogna ascoltare).
Voglio solo far notare però come un ascolto di quattro ore in ambiente condominiale, comprendente brani di grande orchestra (Rossini e Wagner) "percepiti" a livello di intensità e dinamica reali non è stato seguito da una visita di vicini inferociti armati di nodoso randello (eppure mi si dice che gli ascolti dimostrativi, nei giorni precedenti, son andati avanti fino alle due di notte).
Evidentemente alti livelli di SPL non sono condizione necessaria e sufficiente per far percepire al cervello la dinamica e il livello delle esecuzioni orchestrali dal vivo.

Parlerò anche "dei bassi" del sistema Full Moss, dato che alcuni hanno manifestato perplessità rispetto alle potenzialità di riproduzione dell'altoparlante da 17 cm.
I bassi ci sono, e ci sono tutti; non sono i bassi delle minicasse, ma sono bassi veri, di grande orchestra.
I timpani del crescendo della sinfonia del Guglielmo Tell di Rossini sono stati entusiasmanti e riprodotti a livello reale, come pure la pedaliera dell'organo nella Passacaglia e Fuga di Giovanni Sebastiano Bach.

Ridefinizione dell'estetica musicale

L'ascolto delle nuove incisioni sull'impianto Full Moss dovrebbe essere reso obbligatorio per ogni critico musicale. L'intensità della sensazione sonora e la percezione della dinamica espressiva reale (quella che è scritta sulla partitura e non quella che deriva dal passaggio della corrente nelle giunzioni) rendono l'ascolto della musica riprodotta un evento "reale".
Non è più il disco che si ascolta (cioè un surrogato), ma è l'evento riprodotto nell'ambiente originale, che si ascolta.
E' il privilegio di poter ascoltare Oistrakh, o Richter, o De Andrè (non più ascoltabili in concerto); è il privilegio dei re, che potevano avere i migliori esecutori nelle loro magioni (non stò esagerando, credetemi !).
Piuttosto che ascoltare degli esecutori mediocri dal vivo è molto meglio ascoltare i grandi del passato con questo impianto; in questo caso e con questo impianto -e solo in questo caso e con questo impianto- il disco batte nettamente l'ascolto dal vivo (vedete bene se non si deve riscrivere l'estetica della musica; la buonanima di T.W. Adorno mi perdonerà). 
Un piccolo e sciocco esempio: ho chiesto di ascoltare il Concerto Brandeburghese n° 1 di G.S. Bach, nell'esecuzione di Karl Richter; è un disco che conosco bene e che, fin dalla gioventù mi è parsa un esecuzione un po' troppo meccanica e teutonica.
Ebbene, nell'ascolto con il Full Moss ho scoperto un'espressività dei primi violini e una cantabilità incredibile, che mi ha fatto rivalutare questa esecuzione come esecuzione di primissimo ordine.
Fate bene attenzione: ho parlato di espressività e cantabilità, caratteristiche della musica eseguita e non di timbro o setosità, caratteristiche artefatte e artefacibili ?! dell'hi-end...

Conclusioni

So che altri Forumisti hanno organizzato l'ascolto dell'impianto in questione, per cui le conclusioni saranno tratte anche da loro e si confronteranno con le mie, però una cosa in libera coscienza la voglio dire, facendo un po' violenza al mio carattere di ligure chiuso:

BELIN .... LORENZO RUSSO E' UN GENIO !

Cordialmente.

Paolo Caviglia

mercoledì 30 maggio 2018

Il Suono

                                                                                                                                                                    

mercoledì 3 gennaio 2018

Accuratezza, precisione tecnica e qualità musicale.



Cinquant'anni sono passati dagli inizi della riproduzione musicale moderna e non si sono mai avuti e non si hanno tutt'ora, risultati che possano definire l’alta fedeltà degna del nome che porta, ossia tecnologia in grado di trasferire in modo accurato e fedele il segnale registrato.
Risulta infatti evidente, a qualsiasi appassionato che abbia avuto un contatto approfondito con la riproduzione musicale, come non esistano due sistemi di riproduzione, ma anche due singole apparecchiature, che, ad un'ascolto accurato,  risultino del tutto indistinguibili.
Un'istintiva spiegazione porterebbe a concludere che i singoli componenti di un sistema d riproduzione, nonostante l'evidente perfezione delle misure,  non siano ancora in grado di trasferire correttamente la qualità del segnale elettrico,  e che  le differenze percepite abbiano una relazione con sostanziali modifiche e/o sensibili alterazioni dello stesso.

Qualsiasi progettista di apparecchiature elettroniche destinate alla riproduzione musicale, ha sempre avuto ed ha tutt'ora, come assoluta priorità, il più accurato trasferimento del segnale, e, nel caso dei diffusori, la massima precisione nella traduzione del segnale elettrico in energia acustica. Conseguenza logica vorrebbe che tutte le apparecchiature correttamente progettate e dalle misure ineccepibili dovrebbero produrre, ad una prova d'ascolto, lo stesso risultato.
Nonostante l'indubbio progresso tecnico la similitudine all'ascolto fra due apparecchiature o due sistemi continua a rivelarsi un'obiettivo impossibile da raggiungere, anzi, proprio queste inspiegabili differenze hanno permesso l'esistenza di centinaia, migliaia di prodotti e produttori, ciascuno portatore di una propria tipologia di suono assolutamente non deducibile dall'osservazione delle misure, per quanto perfette queste possano manifestarsi. 
Nemmeno un singolo componente di un sistema come un condensatore o una resistenza, o anche un semplice spezzone di cavo, un connettore o una spina,  risultano musicalmente indistinguibili l'uno dall'altro, il che, se la causa fosse ricercata in una variazione fisica,  porterebbe a concludere che ad oggi risulti ancora impossibile condurre correttamente un segnale elettrico,  un'ipotesi davvero stravagante. 


L'aver costruito ed il continuare a costruire oggetti ed apparecchiature via via più sofisticati e che risultino più accurati ad ogni tipo di misurazione non è, platealmente, equivalso a costruire oggetti oggetti che parallelamente abbiano prodotto e producano un preciso e coerente risultato all'ascolto, il che sembrerebbe vanificare il lavoro del progettista che vedrebbe i risultati della sua opera sottoposti  a risultati casuali e spesso non correlati allo sforzo progettuale.

Il meglio di oggi, grazie alla maggior potenza disponibile a basso costo ed alla migliorata efficienza dei trasduttori, permette di ottenere con facilità elevati volumi d'ascolto e banda passante estremamente più ampia grazie a tecnologie innovative ed incredibili livelli di sofisticazione sia tecnica che costruttiva, ma tutto ciò non ha paradossalmente determinato, per conseguenza, un risultato musicale più appagante.

 Il ritorno a tecniche antiquate come la riproduzione attraverso dischi in vinile e nastri, conferma come non vi sia corrispondenza biunivoca fra evoluzione tecnologica e qualità musicale, e come addirittura possa addirittura verificarsi il contrario, ossia il ricorso ad apparecchiature tecnologicamente più limitate come forma evolutiva di miglioramento all'ascolto  da parte di appassioni evidentemente insoddisfatti da oggetti che ad esame accurato non mostravano alcuna pecca.
L' aver eliminato ed il continuare ad eliminare o ridurre imperfezioni non ha quindi, mai prodotto e non produce tutt'ora, come dovrebbe logicamente succedere, la certezza di un risultato gratificante.

L'audio, rispetto a qualsiasi altra tecnologia, basti pensare ai passi da gigante del video,   da anni è rimasto al palo,  incapace di evolversi qualitativamente se non per aspetti pratici, ed è opinione sempre più diffusa  che la qualità musicale nel suo complesso si sia involuta verso un livello sostanzialmente più basso che nel passato.

.Anche le problematiche ambientali, ipotizzate come reale causa della cronica insoddisfazione di molti appassionati, non sembrano universalmente rappresentare un elemento del tutto limitante, anche in considerazione di risultati estremamente positivi, spesso ottenuti in situazioni acusticamente del tutto non canoniche.
In quanto generatrici di differenze all'ascolto, una miriade di elementi,  in nessun settore considerati  limitanti la qualità della conduzione elettrica,  sono diventati oggetto di attenzione dell'industria audio. 

Prese a muro,spine, cavi di ogni genere e forma, ciabatte, misuratori della fase, piedini, connettori, cablaggi , elementi anti vibrazione, condensatori, resistenze, induttanze, metalli nobili, argento, palladio, rame ad alta purezza, rodio, piani d'appoggio per le apparecchiature, mobili tavolini, etc…, praticamente ogni elemento del percorso del segnale e di ciò che venga a contatto con esso, a causa delle misteriose differenze acustiche prodotte, è divenuto oggetto di studio ed osservazione da parte dell'industria, inducendo l'utente a dedurre che la soluzione delle problematiche acustiche possa essere risolta attraverso un'attenzione maniacale rivolta ad ogni elemento del sistema, in quanto, ciascuno di essi, alterante in qualche modo la qualità del segnale elettrico.

A dimostrazione contraria, adeguate misurazioni hanno da sempre dimostrato e continuano a dimostrare l'inesistenza strumentale o al massimo, del tutto risibili variazioni prodotte da ogni tipologia di accessorio, e questo nonostante all'ascolto appaiano differenze a volte anche evidentissime e nonostante sembrino non esistere materiali e dispositivi di ogni genere che producano la stessa sensazione d'ascolto.

E' ormai convinzione praticamente universale, nonché elemento motorio della materia, che le misure non spieghino del tutto, o non spieghino assolutamente, il perché delle differenze percepite ad ogni sostituzione di singoli elementi, strumentalmente perfetti.
Naturale conseguenza è la necessità, da parte degli appassionati, del ricorso al metodo trial& error, prova, sbaglia e riprova, il metodo utilizzato ove vi sia mancata o limitata conoscenza scientifica, e l'impossibilità, ad oggi, ottenere risultati musicalmente straordinari come ci si aspetterebbe in funzione dell'evoluzione tecnologica, ricorrendo al più consono e scientifico insight & theory, analizza, teorizza e risolvi.

A fronte di queste mie personali considerazioni, una  mia, del tutto rivoluzionaria, ipotesi: ma è certo che siano gli errori del sistema, come convenzionalmente ritenuto, a determinare le variazioni percepite fra un componente e l'altro, fra un sistema e l'altro, ed a limitare, per conseguenza, la potenzialmente straordinaria qualità sonora, riducendola, in determinati casi, anche ai minimi termini?
E' certo che sia una variazione dello stimolo acustico, come ad oggi universalmente accettato, a determinare il cambiamento percepito?
E' certo che non siano altre cause in realtà, a determinano variazioni percettive di entità ben più elevata dei presunti errori del sistema?
Nuovissime teorie scientifiche  ipotizzano che  altri recettori concorrano alla formazione dell'elaborazione sonora
Ad esempio, appare, da questa recente ricerca, come l'elaborazione acustica non sia esclusivamente confinata a variazioni fisiche incidenti sulla meccanica dell'orecchio.

Appare, da quest'altra, come la qualità spettrale della luce intervenga di fatto sull'elaborazione emozionale di un segnale acustico, dimostrando quindi come l'interpretazione, a parità di stimolo, possa essere influenzata e di fatto modificata da variazioni legate a differenti lunghezze d'onda dello spettro visibile.

Una mia ipotesi, frutto di un decennio di ricerca ed osservazioni, va addirittura oltre, e mira a dimostrare come l'avvento della corrente elettrica alla fine dell'800, abbia alterato la naturale e corretta capacità di elaborazione dello stimolo meccanico,  da parte dell'organo deputato ossia il cervello, 
Variazioni del livello percepito di ogni singola frequenza udibile non sarebbero quindi determinato dalla reale intensità strumentalmente misurabile, bensì da una precisa relazione quantitativa con precise emissioni elettromagnetiche relazionate alle frequenze dello spettro visibile.

In termini più semplici, che vi sia una precisa relazione  fra la corrente elettrica, la sua intensità,  le frequenze delle radiazioni decodificate dal cervello come colori, ed il livello di volume percepito di ciascuna frequenza audio.
Da ciò, una del tutto erronea elaborazione, fisiologicamente prescindente dal soggetto, delle tipiche proprietà strumentalmente valutabili, di uno stimolo acustico, e quindi,come conseguenza,  l'assoluta non relazione fra quanto misurato e quanto soggettivamente elaborato.
Riferendosi ad un sistema di riproduzione, nessuna  relazione, quindi,  fra qualità percepita e qualità tradotta dal sistema,  quest'ultima  risulterebbe di entità enormemente superiore rispetto a quanto fisiologicamente acquisibile dal soggetto.

In qualsiasi situazione, che si tratti di vivo o riprodotto, potrebbero risultare quindi secondari quando non di sostanziale inutilità in quanto non  la vera causa dei problemi,  interventi estremi sui dispositivi di trasduzione sonora e sulla classica acustica ambientale.
L'attenzione, quindi, per una sostanziale evoluzione dell'enorme potenzialità della qualità musicale, andrebbe rivolta, a seguito dell'individuazione del fenomeno distorcente, non più in primis a quanto in precedenza ritenuto causa della percezione di una cattiva qualità acustica, bensì al recupero della capacità originaria dell'ascoltatore.

Dispositivi apparentemente ridicoli ed insignificanti, come una spina vuota, un connettore vuoto o un sassolino con due terminali metallici, o altri del tutto antitetici ad una corretta conduzione elettrica, non andrebbero quindi valutati su basi elettroacustiche dove è più certo che non possano produrre alcuna variazione fisica, bensì come elementi di correzione percettiva.
D'altronde, se ci riferissimo al contiguo senso della vista,  nessuno metterebbe mai in discussione, nel caso di problematiche visive,  che sia la realtà  ad essere imperfetta,  e non sia invece, il soggetto a non elaborarla correttamente. 

E parallelamente,  ciò che risolve il tutto è un apparentemente banale vetrino ben calibrato grazie ad una perfetta  conoscenza del problema da risolvere,  interposto fra il soggetto e la realtà.

sabato 15 marzo 2014

Realismo e qualità della percezione musicale.



Un evento musicale "reale" è il risultato percepito di una  sintesi fra qualità acustica e qualità della performance.
Altrettanto reale, nella pura accezione del termine, è il risultato percepito attraverso una riproduzione dello stesso evento, benchè questo sia stato mediato da apparecchiature elettroniche e svolto in un contesto acustico ben diverso da quello della performance originaria.

E' opinione condivisa che il contesto  acustico/ambientale,  che si tratti di quello originario o di  quello dove avverrà la riproduzione, incida pesantemente, per varie motivazioni fisiche, sulla qualità percepita della musica riprodotta.

Al di là della qualità della performance dell'artista, è quindi oggettivamente condiviso che la qualità acustica dell'ambiente d'ascolto risulti avere un peso fondamentale nel determinare la realtà musicale percepita dall'ascoltatore.

In considerazione della potenzialità di un illimitato incremento della qualità percepita attraverso una riproduzione, in particolare attraverso una particolare cura dell'ambiente dove questa avverrà, non può  essere escluso a priori, come il luogo comune pretenderebbe, che un evento musicale riprodotto in una  contesto acusticamente ideale,  non possa risultare percettibilmente preferibile all'evento originario, qualora quest'ultimo non dovesse godere delle stesse, ottimali condizioni.